Élections du Conseil municipal Bienne 2024
2. École & formation (0/5)

1. Êtes-vous favorable à l'introduction d'écoles à plein temps dans toute la Ville (toutes les écoles) ?

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Explications

Im Kanton Bern haben die Gemeinden die Möglichkeit, Ganztagesschulen einzuführen. Öffentliche Ganztagesschulen sind Teil der Volksschule. Der Unterricht ist kostenlos, Betreuung sowie Verpflegung sind wie in einer Tagesschule kostenpflichtig. Im Unterschied zu einer Tagesschule existieren an einer Ganztagesschule fixe gebundene Zeiten, z. B. an drei Tagen pro Woche von 8 Uhr bis 16 Uhr. Während dieser Zeiten sind alle Kinder anwesend. Zusätzlich kann eine Ganztagesschule modulare Betreuung ausserhalb dieser Zeiten anbieten. Eltern können nicht verpflichtet werden, ihr Kind in eine Ganztagesschule zu schicken. Die Gemeinde muss eine Alternative mit Unterricht und freiwilliger Betreuung anbieten.

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2. Seriez-vous favorable à ce que davantage d'établissements scolaires biennois proposent la Filière Bilingue (FiBi) ? 

3. Le concept de l'école intégrative prévoit que les enfants ayant des difficultés d'apprentissage ou des handicaps soient scolarisés dans des classes ordinaires. Soutenez-vous cette approche ?

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Pour
Contre

Dans le cadre de l'école intégrative, les enfants dont la scolarisation nécessite des mesures pédagogiques particulières doivent, dans la mesure du possible, être scolarisés dans une classe ordinaire. 

​​​​​​​En plus de l'enseignant, les élèves concernés sont également individuellement accompagnés dans leur parcours d'apprentissage par des enseignants spécialisés.

Le contre-modèle voudrait plutôt des classes spéciales dans lesquelles seuls les enfants ayant des difficultés d'apprentissage, des problèmes de comportement et des handicaps sont scolarisés.

Des études ont montré que les enfants présentant des difficultés d’apprentissage et des handicaps mentaux arrivent mieux à s’investir dans des classes ordinaires que dans des classes spéciales. De plus, l’hypothèse avançant que ces enfants nuiraient à l’avancée du reste de la classe n’a pas pu être prouvée.

Grâce aux contacts établis directement à l’école, les enfants ayant des difficultés d’apprentissage ou des handicaps sont aussi mieux intégré·e·s en dehors de l’école.

L’approche intégrative fonctionne tout aussi bien que le modèle visant à créer des classes spéciales. Il n’y a donc aucune raison de consacrer autant d’efforts à séparer les élèves.

Même si l’approche intégrative n’est pas à remettre fondamentalement en question, l’école n’est cependant pas le bon endroit pour l’introduire. On peut notamment craindre que l’école intégrative ralentisse globalement le processus d’apprentissage des enfants étant donné que les enseignant·e·s doivent consacrer plus de temps aux élèves ayant des difficultés. L’école intégrative peut, au final, conduire à une baisse générale du niveau scolaire.

De plus, tout conflit entre enseignants et éducateurs peut avoir un impact négatif sur les enfants. En effet, la présence de trop de spécialistes et de thérapeutes en classe n’est pas bon pour un climat d’apprentissage efficace.

L'école intégrative entraîne une charge de travail accrue pour les enseignants qui sont occupés par des classes déjà très hétérogènes.

Il n’y a pas suffisamment de spécialistes pour que chaque classe intégrative ait des spécialistes qui leur soit attribuée. 

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4. La Ville devrait-elle davantage s’engager pour une égalité des chances en matière de formation (p. ex. par des cours de rattrapage subventionnés destinés aux élèves issus de familles à faible revenu) ?

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Explications

L'éducation est l'une des conditions les plus importantes pour protéger les adultes, les familles et leurs enfants de la pauvreté. Cependant, dès l'entrée à l'école, il existe parfois de fortes différences de compétences scolaires entre les enfants d'origines sociales différentes. Ces différences influencent souvent fortement la suite du parcours scolaire.

 

Jusqu'à présent, il existe différents mécanismes cantonaux de soutien public aux familles à faible revenu. Ces paiements ne sont toutefois pas directement affectés à des offres de formation.

 

Dans le cadre de l'égalité des chances en matière de formation, différentes approches sont discutées. Les bons de formation sont remis de manière ciblée dans un but précis et sont jusqu'à présent principalement connus en Suisse pour soutenir la formation continue. Par analogie, les familles à faible revenu pourraient recevoir des bons de soutien scolaire qu'elles pourraient ensuite utiliser auprès d'un prestataire de formation de leur choix. D'autres mesures concernent l'encouragement précoce des enfants et le soutien aux parents. En outre, une perméabilité accrue du système éducatif (changement plus facile entre les niveaux scolaires et entre les formations) peut favoriser les chances de formation.

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5. La Ville doit-elle introduire un encouragement précoce obligatoire pour les enfants de langue étrangère (par ex. fréquentation obligatoire d'un groupe de jeu pendant un an, financée par la Ville) ?