Actuellement, à la naissance d’un enfant, le droit fédérales garanti un congé payé de 14 semaines pour les mères et de 2 semaines pour les pères. En revanche, il n’existe pas de congé parental à se partager entre les deux parents.
Cette initiative propose 24 semaines au total avec 16 semaines pour la maternité, 8 pour l’autre parent et la possibilité de transférer jusqu'à 2 de ces semaines à l’un ou l’autre des parents.
- L’égalité entre les sexes exige d’une part que les pères puissent passer plus de temps avec leurs enfants et que la différence entre le congé du père et de la mère se réduise pour que les mères soient moins mieux faire valoir leur potentiel sur le marché du travail.
- Un congé parental constitue une base solide pour la construction de la relation entre le père et l’enfant. Les pères devraient être encouragés à assumer davantage de responsabilités familiales.
- En comparaison internationale, la Suisse a un retard considérable. Dans l’Union européenne, les pères bénéficient d’au moins 1 mois de congé sous la forme d’un congé parental ou d’un congé paternité.
- Afin de préserver la compétitivité de la Suisse, les entreprises ne doivent pas être affaiblies par une participation plus élevée aux caisses d’allocations de perte de gain (APG).
- Le congé parental ne garantit pas le renforcement de la relation entre le père et l’enfant et ne permet pas forcément au père de jouer un rôle plus actif dans la vie familiale. De plus, il ne permet pas forcément non plus de dépasser le modèle de la famille traditionnelle.
- Les entreprises devraient être libres de choisir elles-mêmes. En effet, les absences liées au congé parental peuvent être difficiles à concilier pour les petites entreprises.