Élection au Grand Conseil valaisan 2021
9. Institutions & numérisation (0/5)

1. Seriez-vous en faveur de l'abaissement de l'âge du droit de vote à 16 ans ?

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Le canton de Glaris a été le seul canton à introduire l'âge de vote de 16 ans en 2007. En 2009, les cantons de Bâle-Ville, d'Uri et de Berne ont rejeté lors de votations populaires les propositions visant à abaisser l'âge du droit de vote. De plus, au moins onze parlements cantonaux ont rejeté des propositions similaires ces dernières années. Dans le canton du Jura, une initiative parlementaire pour l'introduction d'un "droit de vote à 16 ans" est actuellement en discussion.

  • Un âge de vote de 16 ans conduirait à une plus grande identification à la démocratie, à un plus grand intérêt pour la politique et à une plus grande participation à la vie politique. En effet, en étant impliqués dans le processus de prise de décision politique, les savent qu'ils peuvent faire la différence.
  • A l'âge de 16 ans, les jeunes doivent souvent prendre des décisions innovatrices et d'une portée considérable, que ce soit pour leur avenir professionnel ou leur éducation. Néanmoins, aujourd'hui, ils n'ont pas leur mot à dire en politique.
  • Le droit de vote des jeunes aurait un effet positif sur la politique. Les politicien·ne·s prendraient les jeunes au sérieux en tant qu’électrices et électeurs potentiel·le·s et représenteraient donc mieux leurs intérêts.
  • L'abaissement de l'âge de vote ne changera pas la sous-représentation des jeunes en politique. Dans le pire des cas, cela ne fera que réduire davantage la participation électorale.
  • Les jeunes sont plus faciles à manipuler et peuvent être plus enclins aux positions extrêmes. De plus, une grande partie n'est pas encore en mesure de faire un choix différencié, en particulier dans le contexte des médias sociaux où une distinction doit être faite entre les fausses informations (« Fake News ») et les faits réels.
  • Le droit de vote ne devrait être accordé qu'aux personnes responsables et majeures qui, par exemple, ont également le droit de se porter candidates aux élections et qui peuvent donc exercer leurs droits politiques de manière générale et non que de manière partielle.
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2. Le financement des partis ainsi que celui des campagnes pour les élections et les votations devrait-il être transparent en Valais?

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La Suisse est le seul pays européen à ne disposer d’aucune réglementation en matière de transparence sur le financement des partis. Les partis et autres acteurs politiques ne sont donc pas obligés de rendre leur financement public.

Toutefois, certains cantons ont introduit des règles sur la transparence du financement des partis politiques : Tessin (1998), Genève (1999), Neuchâtel (2013) et Schwytz (2019). En 2018, une initiative populaire allant dans ce sens a aussi été adoptée dans le canton de Fribourg, mais n’a pas encore été appliquée.

Ces réglementations varient considérablement d’un canton à un autre. Au Tessin, les partis sont par exemple tenus de communiquer chaque année à la Chancellerie d’État l’origine des dons de plus de 10'000 francs alors qu’à Genève seule la mention des donateurs/rices, et non le montant détaillé de chaque don est exigée. Enfin, à Neuchâtel, tous les dons à partir de 5’000 francs doivent être indiqués avec le nom des donateurs/rices.

  • La transparence est un élément essentiel du fonctionnement d’une démocratie. La Suisse incarnant par son système démocratique un modèle à suivre, elle ne peut se permettre d’avoir affaire à des financements de partis et de campagnes non transparents.
  • Les particuliers et les entreprises peuvent utiliser leurs dons pour exercer une influence sur la politique. Déclarer publiquement l’origine et le montant des dons permet de révéler l’influence des donateurs/ices sur la politique. C’est le seul moyen d’assurer une transparence nécessaire vis-à-vis des citoyens/citoyennes. Il est en effet important pour eux de savoir comment les partis ou certaines campagnes électorales sont financés.
  • Une déclaration transparente des dons alloués aux partis renforce la confiance ainsi que la crédibilité de la politique et des partis eux-mêmes. De plus, les partis n’ont pas à craindre de pertes de revenus en augmentant la transparence de leur financement. Dans les cantons du Tessin, de Genève et de Neuchâtel, les récentes réglementations sur le financement des partis ont fait leurs preuves et n’ont entrainé aucune perte financière pour les partis.   
  • Les partis et les comités de votations dépendent en grande partie de dons privés. Cependant, ces donateurs refusent souvent de voir leur nom associé à un parti ou à un comité en particulier. En obligeant de déclarer l’origine des dons, une perte financière est à craindre pour les partis. Ainsi, tant qu’il n’y aura pas de financement étatique pour les partis politiques et les comités de votation, la Confédération ne devrait pas imposer de règlements sur leur financement.
  • La situation actuelle pour une réglementation accrue sur le financement des partis politiques est compliquée. Pour la Suisse et son système démocratique, de nombreuses activités politiques ne sont pas liées aux partis, mais à des commissions ou à d’autres groupes d’acteurs. Il reste donc très difficile de définir clairement comment s’appliquent ces réglementations.
  • La mise en œuvre de ce genre de mesures pose également de grandes difficultés. L’expérience acquise à l’étranger a montré que l’obligation de divulguer le financement des partis peut facilement être contournée, ce qui conduit finalement malgré tout à une perte de confiance pour les partis de la part de leurs électeurs/électrices.
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3. Soutenez-vous l'expansion du réseau mobile selon la norme 5G ?

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Depuis son introduction dans les années 1990, la téléphonie mobile numérique n'a cessé de se développer. La prochaine étape est l'introduction de la 5ème génération de réseau mobile (5G) en Suisse. L'introduction de la 5G entraînera une augmentation significative des capacités de transmission de données et offre des avantages par rapport aux normes actuelles de communications mobiles 3G et 4G, en particulier pour le développement de nouvelles technologies.

En avril, les parlements des cantons de Genève et de Vaud ont demandé à leurs gouvernements d'envisager un moratoire sur l'installation d'antennes 5G sur le territoire cantonal. Les raisons invoquées pour le justifier reposent sur les incertitudes concernant les effets que ces ondes pourraient avoir sur l'homme (santé physique et mentale) et sur la nature (comprenant notamment la fabrication et l'élimination de ces ondes). Le moratoire demande à ce que l'expansion des antennes 5G soit suspendue jusqu'à ce que ces incertitudes aient été levées.

  • Pour faire progresser la digitalisation de la société et de l'économie, il est indispensable de disposer de réseaux de téléphonie mobile à haut débit basés sur la norme 5G. 
  • L'effet biologique du rayonnement électromagnétique dépend de sa force et de sa fréquence - et non de la technologie. Les fréquences mises aux enchères par la Confédération ont déjà été utilisées à d'autres fins, notamment pour les transmissions de signaux de radio ou de télévision. De plus, elles ne diffèrent peu des fréquences utilisées aujourd'hui dans la radio mobile. La 5G a donc peu d'effets sur l'exposition aux rayonnements.
  • Cette nouvelle technologie concerne chaque individu en Suisse. Les conséquences de l'introduction d'un système de téléphonie mobile 5G très complexe et potentiellement dangereux doivent donc d'abord faire l'objet d'une étude plus approfondie.
  • La 5G produirait des milliers de tonnes de déchets électroniques, nécessiterait de grandes quantités d'énergie, utiliserait l'argent des contribuables pour le contrôle du système et mettrait en danger la nature dans une grande partie de la Suisse.
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4. Selon vous, les fusions de communes devraient-elles être plus fortement soutenues financièrement par le canton?

5. Êtes-vous favorable à ce qu'une carte d'identité électronique (E-ID) soit également délivrée par des entreprises privées agréées par l'État ? (Votation du 7 mars 2021)