Élections au Gouvernement jurassien 2020
9. Politisches System & Digitalisierung (0/3)

1. Befürworten Sie eine Senkung des Stimmrechtsalters auf 16 Jahre?

2. Une intiative demande au niveau cantonal que le financement des partis et des campagnes pour les élections et les votations soit plus transparent (publication des comptes annuels et des sources de financement). Soutenez-vous cette démarche ?

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Erläuterungen
Pro
Contra

La Suisse est le seul pays européen à ne disposer d’aucune réglementation en matière de transparence sur le financement des partis. Les partis et autres acteurs politiques ne sont donc pas obligés de rendre leur financement public.

Toutefois, certains cantons ont introduit des règles sur la transparence du financement des partis politiques : Tessin (1998), Genève (1999), Neuchâtel (2013) et Schwytz (2019). En 2018, une initiative populaire allant dans ce sens a aussi été adoptée dans le canton de Fribourg, mais n’a pas encore été appliquée.

Ces réglementations varient considérablement d’un canton à un autre. Au Tessin, les partis sont par exemple tenus de communiquer chaque année à la Chancellerie d’État l’origine des dons de plus de 10'000 francs alors qu’à Genève seule la mention des donateurs/rices, et non le montant détaillé de chaque don est exigée. Enfin, à Neuchâtel, tous les dons à partir de 5’000 francs doivent être indiqués avec le nom des donateurs/rices.

  • La transparence est un élément essentiel du fonctionnement d’une démocratie. La Suisse incarnant par son système démocratique un modèle à suivre, elle ne peut se permettre d’avoir affaire à des financements de partis et de campagnes non transparents.
  • Les particuliers et les entreprises peuvent utiliser leurs dons pour exercer une influence sur la politique. Déclarer publiquement l’origine et le montant des dons permet de révéler l’influence des donateurs/ices sur la politique. C’est le seul moyen d’assurer une transparence nécessaire vis-à-vis des citoyens/citoyennes. Il est en effet important pour eux de savoir comment les partis ou certaines campagnes électorales sont financés.
  • Une déclaration transparente des dons alloués aux partis renforce la confiance ainsi que la crédibilité de la politique et des partis eux-mêmes. De plus, les partis n’ont pas à craindre de pertes de revenus en augmentant la transparence de leur financement. Dans les cantons du Tessin, de Genève et de Neuchâtel, les récentes réglementations sur le financement des partis ont fait leurs preuves et n’ont entrainé aucune perte financière pour les partis.   
  • Les partis et les comités de votations dépendent en grande partie de dons privés. Cependant, ces donateurs refusent souvent de voir leur nom associé à un parti ou à un comité en particulier. En obligeant de déclarer l’origine des dons, une perte financière est à craindre pour les partis. Ainsi, tant qu’il n’y aura pas de financement étatique pour les partis politiques et les comités de votation, le canton ne devrait pas imposer de règlements sur leur financement.
  • La situation actuelle pour une réglementation accrue sur le financement des partis politiques est compliquée. Pour la Suisse et son système démocratique, de nombreuses activités politiques ne sont pas liées aux partis, mais à des commissions ou à d’autres groupes d’acteurs. Il reste donc très difficile de définir clairement comment s’appliquent ces réglementations.
  • La mise en œuvre de ce genre de mesures pose également de grandes difficultés. L’expérience acquise à l’étranger a montré que l’obligation de divulguer le financement des partis peut facilement être contournée, ce qui conduit finalement malgré tout à une perte de confiance pour les partis de la part de leurs électeurs/électrices.
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3. L'expansion du réseau mobile selon la norme 5G doit-elle se poursuivre ?

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Erläuterungen
Pro
Contra

Depuis son introduction dans les années 1990, la téléphonie mobile numérique n'a cessé de se développer. La prochaine étape est l'introduction de la 5ème génération de réseau mobile (5G) en Suisse. L'introduction de la 5G entraînera une augmentation significative des capacités de transmission de données et offre des avantages par rapport aux normes actuelles de communications mobiles 3G et 4G, en particulier pour le développement de nouvelles technologies.

En avril 2019, les parlements des cantons de Genève et de Vaud ont demandé à leurs gouvernements d'envisager un moratoire sur l'installation d'antennes 5G sur le territoire cantonal. Les raisons invoquées pour le justifier reposent sur les incertitudes concernant les effets que ces ondes pourraient avoir sur l'homme (santé physique et mentale) et sur la nature (comprenant notamment la fabrication et l'élimination de ces ondes). Le moratoire demande à ce que l'expansion des antennes 5G soit suspendue jusqu'à ce que ces incertitudes aient été levées.

  • Pour faire progresser la digitalisation de la société et de l'économie, il est indispensable de disposer de réseaux de téléphonie mobile à haut débit basés sur la norme 5G.
  • L'effet biologique du rayonnement électromagnétique dépend de sa force et de sa fréquence - et non de la technologie. Les fréquences mises aux enchères par la Confédération ont déjà été utilisées à d'autres fins, notamment pour les transmissions de signaux de radio ou de télévision. De plus, elles ne diffèrent peu des fréquences utilisées aujourd'hui dans la radio mobile. La 5G a donc peu d'effets sur l'exposition aux rayonnements.
  • Cette nouvelle technologie concerne chaque individu en Suisse. Les conséquences de l'introduction d'un système de téléphonie mobile 5G très complexe et potentiellement dangereux doivent donc d'abord faire l'objet d'une étude plus approfondie.
  • La 5G produirait des milliers de tonnes de déchets électroniques, nécessiterait de grandes quantités d'énergie, utiliserait l'argent des contribuables pour le contrôle du système et mettrait en danger la nature dans une grande partie de la Suisse.


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